Plus de 4 femmes sur 10 ne connaissent pas la génération de leur pilule. Un quart avoue être inquiète des risques liés à leur contraception, et la même proportion avoue vouloir changer de pilule, sans toutefois changer de mode de contraception. Tels sont les principaux résultats du sondage réalisé par Harris Interactive pour le magazine Grazia.
Pilule : la génération ignorée dans 42% des cas
Pilule : la génération ignorée dans 42% des casLa polémique sur les effets secondaires de la
pilule de troisième génération a poussé les Françaises à s’informer sur leur contraception hormonale. Ainsi, plus de la moitié des utilisatrices de la pilule (58%) déclarent en connaître la génération, mais 38% d’entre elles avouent s’être renseignées récemment, au cours des dernières semaines.A l’inverse donc, plus de quatre Françaises sur dix (42%) ne connaissent pas la génération de leur pilule contraceptive. Pour elles, Doctissimo a mis à disposition une application interactive qui vous permettra de
faire le point sur votre contraception. Pour en savoir plus,
cliquez-ici.Peu de femmes envisageraient de changer de moyen de contraceptionPlus d’un quart des sondées utilisant la contraception hormonale (29%) se déclarent inquiètes des effets sanitaires de leur mode de contraception. Les risques cardiovasculaires préoccupent tout particulièrement les femmes prenant la pilule contraceptive (57%), tout comme la prise de poids (51%), la baisse de forme (46%) et le risque de cancer (45%).Elles sont néanmoins peu nombreuses à envisager de changer leur moyen de contraception : parmi les femmes utilisant aujourd’hui la pilule (ou un médicament utilisé comme pilule, à l’image de la Diane 35), 29% indiquent qu’elles envisagent d’en changer prochainement (dont 13% déclarant en être certaines), quand 17% affirment envisager de changer de moyen de contraception de façon plus générale (6% « certainement »). Et en cas de changement, elles se dirigeraient principalement vers une autre méthode liée à la contraception hormonale : l’implant ou le timbre contraceptif (21%). Deux autres moyens sont également envisagés par plus d’une personne sur six : le stérilet (18%) et le préservatif masculin (17%). Les autres moyens de contraception ne sont envisagés que par moins de 5% des femmes concernées.91% des femmes font confiance à leur gynécologuePour les protéger des risques liés à la contraception féminine, 91 % des Françaises déclarent aujourd’hui faire confiance à leur gynécologue. En revanche, le regard est plus nuancé sur les acteurs institutionnels de la santé : 53% affirment faire confiance à l’agence nationale de sécurité du médicament (contre 47% pas confiance), et 44% à la Ministre de la Santé, Marisol Touraine (contre 56% pas confiance) et 25% seulement pour les laboratoires pharmaceutiques.Ce sondage a été réalisé en ligne, entre le 31 janvier et le 4 février derniers, auprès d’un échantillon de 906 personnes représentatives des femmes françaises âgées de 18 ans et plus.Source : Communiqué Harris Interactive/Grazia – 8 février 2013Photo : ©Susan Montgomery/shutterstock.comClick Here: NRL Telstra Premiership