Vidéo – 24 heures avec Thomas Dutronc

En pleine tournée, Thomas Dutronc a fait un détour par les Puces de Paris-Saint-Ouen où se déroulait le 12e édition du Festival Jazz-Musette, et a accepté de se produire dans des petits bars où il a fait ses débuts. Nous avons mis nos pas dans les siens pour cette balade un peu pluvieuse, mais très joyeuse.

C’est là que le chanteur à l’ascendance iconique (Françoise Hardy et Jacques Dutronc) a fait ses gammes. Dans ces petits bars du vieux Paris qu’aurait aimé un Michel Audiard, et où se produisent régulièrement les meilleurs musiciens de jazz manouche dont il aime tant « la liberté ». Au sortir de l’adolescence, Thomas n’a pas tout de suite trouvé ses marques. Un peu perdu, un peu flottant, c’est l’écoute de Brassens et surtout de Django Reinhardt qui lui donnent « l’énergie folle et la profondeur » qui lui manquent. « Bien sûr j’écoutais aussi beaucoup de rap, de rock, de disco, plein de trucs différents, mais j’essayais aussi de m’intéresser à ce qui se faisait avant, de remonter un peu le courant façon saumon, quoi ! Et ces deux artistes-là, c’est de l’optimisme en bouteille. »

Alors il se met au boulot car, comme le disait Brassens : « Un don sans technique n’est rien qu’une sale manie ». Pendant des années, et dans le plus total anonymat, il a donc travaillé, et travaillé encore, aux côtés des guitaristes de jazz manouche et au milieu de clients plus ou moins attentifs. Cinq ans plus tard, il accompagnait Biréli Lagrène, le maître et, en 2007, sortait son premier album : Comme un manouche sans guitare. Un succès!

En tournée actuellement avec son troisième album, Eternels jusqu’à demain, celui qui est devenu l’une des pointures de la chanson française n’oublie pas ses compagnons du début. Un joli moment de sincérité.

Toutes les dates de tournée de Thomas Dutronc sur : www.thomasdutronc.fr