Après Applause et Do what U want, Lady Gaga extrait un troisième titre de son album Artpop. Le clip de G.U.Y., réalisé par la chanteuse elle-même, est une véritable superproduction dans laquelle elle se met en scène, sexy et sulfureuse.

On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Artiste polyvalente et touche-à-tout, Lady Gaga a décidé de passer derrière la caméra pour réaliser le clip de son nouveau titre, G.U.Y. (pour Girl Under You), extrait de l’album Artpop. Et dans l’extravagance qui la caractérise, la chanteuse a déployé les grands moyens pour cette vidéo de onze minutes (dont quatre de générique, sur la musique d’un autre titre de l’album, Manicure).

Le clip a été tourné dans le décor fastueux de la propriété ayant appartenu à William Randolph Hearst (le magnat de la presse dont Orson Welles a fait le personnage principal de son Citizen Kane) située sur les hauteurs de Beverly Hills. Colonnes, arches, statues, fontaines, piscine géante, bas-relief… autant d’éléments de décors qui ont séduit Lady Gaga pour récréer une ambiance fastueuse et décadente.

Le clip de G.U.Y. raconte l’histoire d’une femme ailée, le corps transpercé par une flèche, recueillie dans une villa habitée par des hommes et des femmes tout droit tirés de l’Antiquité. Après avoir été soignée, elle renait à la vie et devient plus sexy que jamais. On retrouve alors une Lady Gaga très dénudée ou vêtue de tenues provocantes se lancer dans des chorégraphies dont elle a le secret. La vidéo offre un curieux mélange des genres dans lequel on croise parfois les sosies de Michael Jackson ou Gandhi.

Lady Gaga frappe un grand coup et tente de relancer son album Artpop dont les ventes sont inférieures au potentiel de l’artiste et à celles réalisés par les précédents Born this way et The Fame Monster. Gaga s’en était même excusée auprès de ses fans. Au vu de son dernier clip, ses little monsters devraient largement lui pardonner.

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