L’identification d’une anomalie sanguine liée à la perte de poids dans la maladie de Huntington permettrait de pouvoir détecter plus précocement cette pathologie. Ce “biomarqueur“ permettrait ainsi de mieux suivre l’évolution de la maladie pour demain offrir des traitements curatifs.
L’équipe française de l’Inserm menée par le Pr. Alexandra Durr a mis en évidence une situation d’hypercatabolisme chez les malades, c’est-à-dire une perte de poids malgré des apports caloriques importants. Elle a également observé une anomalie métabolique dans le plasma. Cette anomalie était corrélée à l’hypercatabolisme, mais aussi à la sévérité de la maladie. Ce paramètre biologique décelable grâce à une simple prise de sang pourrait offrir un diagnostic précoce de la maladie. Par ailleurs, cette découverte confirme que la maladie a des conséquences sur tout l’organisme et non uniquement au niveau cérébral. Pour les auteurs, “cette étude ouvre la voie à des approches thérapeutiques nouvelles“.
La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative d’origine génétique, dont la fréquence en France est estimée à environ 1 à 2/10000. La maladie débute généralement entre 30 et 50 ans par des troubles du comportement et des mouvements anormaux, suivis de l’apparition de troubles cognitifs. Il n’existe actuellement que des traitements symptomatiques pour cette maladie, dont l’issue est fatale.Source : Communiqué de l’Inserm du 24 juillet 2007 – PLoS One, 25 juillet 2007, DOI number 10.1371 / journal.pone.0000647Click Here: All Blacks Rugby Jersey
TheEllenBlog
The best celebrity style, the latest fashion news, and trends on the runway and runway.