Covid-19 : un nouveau test de dépistage salivaire rapide arrive mi-juin en France

Un nouveau test de dépistage salivaire du Covid-19 devrait être mis sur le marché mi-juin en France. Baptisée “EasyCov”, cette solution a l’avantage de pouvoir dépister le SARS-CoV-2 et donner un résultat en 60 minutes. Elle pourrait notamment aider certains professionnels de santé à recevoir les patients en toute sécurité.

Sommaire

  1. Comment fonctionne-t-il ?
  2. Qui pourra se faire dépister ?
  3. À quel prix ?

Issu des travaux de recherche du laboratoire Sys2Diag du CNRS, un nouveau test salivaire de dépistage du Covid-19 baptisé “EasyCov” devrait être commercialisé mi-juin en France, ont annoncé dans un communiqué les membres du consortium SKILLCELL et VOGO, à l’origine de la fabrication et la commercialisation du test.Comment fonctionne-t-il ?Le test est mené par un opérateur médical habilité par INOVIE (un groupe de laboratoires de biologie médicale) dans un laboratoire de biologie médicale ou de manière délocalisée par un biologiste médical. Il consiste à prélever moins d’1 mL de salive sur la langue du patient. Ce prélèvement est ensuite déposé successivement dans deux tubes chauffés à 65°C. Enfin, une “lecture colorimétrique” via l’application “EasyCov Reader” permet de détecter l’ARN viral du SARS-CoV-2. Le résultat et les données de santé du patient seront renvoyés en moins de 60 minutes après validation par un biologiste médical. Qui pourra se faire dépister ?“Le dispositif de biologie délocalisée permettra ainsi à INOVIE d’assurer la réalisation de tests rapides à grande échelle pour mener des campagnes de dépistage sur le terrain, à l’occasion par exemple de compétitions sportives ou de campagnes de contrôle pour les transports ou en entreprise”, assurent les fabricants qui assurent pouvoir produire “environ 200 000 kits EasyCov par semaine”.  Certains professionnels de santé disent être très intéressés par ce test. C’est les cas des chirurgiens-dentistes. Dans une lettre ouverte adressée le 24 avril à Emmanuel Macron,

la Société Odontologique de Paris (SOP) demandait l’accès à des tests de dépistage pour prendre en charge les patients en toute sécurité. Parmi le matériel demandé par la SOP, EasyCov, qui faisait à l’époque l’objet d’une étude clinique au CNRS. 

À quel prix ?“Le prix public intégrant l’ensemble des prestations d’INOVIE (intervention des biologistes médicaux, logistique externalisée, réactifs, SAV technique, etc.) sera fixé à un tarif significativement inférieur aux

tests PCR (74 euros en moyenne) aujourd’hui sur le marché. Ce prix pourra varier en fonction des conditions du terrain et des prestations effectuées.” Rien n’indique pour l’instant que l’Assurance maladie prendra en charge ce moyen de dépistage.