Parfaite First Lady, ex-top model et musicienne accomplie, Carla Bruni-Sarkozy a aussi son avis en matière de diplomatie, de relations internationales et de droits de la Femme. L’épouse du président de la République a pris la plume pour réclamer à la junte birmane la libération d’Aung San Suu Kyi.
Si Femme Actuelle nous révèle que Carlita surnomme dans l’intimité son petit mari «Chouchou», que son sac À main contient un ours en peluche et que son chien s’appelle Dumbledore, l’actualité de la première dame ne se résume pas à sa vie privée. Dans une «lettre ouverte au gouvernement de Birmanie», Carla-Bruni Sarkozy prend position pour la dissidente politique Suu Kyi.Dans une cette missive diffusée par l’Elysée, elle insiste sur le fait que la prix Nobel de la Paix 1991, en raison de son état de santé, est en danger de mort.
«Nous savons désormais qu’Aung San Suu Kyi risque d’être condamnée à nouveau à une peine d’emprisonnement qui, compte tenu de son état de santé, menace sa vie même», écrit la première dame de France, dans cette lettre datée de lundi et portant comme entête «Carla Sarkozy».
«Au-delà de la situation politique en Birmanie, je profite de la position qui est la mienne et de l’écho dont cette lettre pourrait bénéficier pour me faire le porte-parole de tous ceux, dans mon pays, qui trouvent intolérable le sort réservé à cette femme», écrit-elle.
L’épouse de Nicolas Sarkozy indique que «c’est une question de simple humanité que de permettre à une femme malade d’être libre pour être soignée en toute confiance, alors que sa vie est clairement en danger». La douce Méditerranéenne rappelle que l’opposante birmane «n’a jamais connu de violence. Simplement, elle n’a jamais cessé de lutter, pacifiquement, pour la liberté».
«L’assignation à résidence d’Aung San Suu Kyi, persécutée depuis 1990, devait venir à son terme dans quelques jours. L’emprisonner, elle et tous les opposants au régime, c’est étouffer l’espérance de la démocratie en Birmanie», conclut-elle, courageusement.
La publication de cet appel intervient le jour de l’ouverture du procès de la chef de file de l’opposition birmane. Mme Suu Kyi devait voir sa période d’assignation à résidence expirer le 27 mai. Mais la sexagénaire est de nouveau jugée, à huis clos dans une prison au nord de Rangoun, pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence.
Privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, son état de santé s’est détériorée, elle souffre d’hypotension et de déshydratation. Si elle est condamnée dans cette affaire, Aung San Suu Kyi (qui risque de trois à cinq ans de prison) serait exclue du paysage politique pendant les élections controversées que l’armée entend organiser en 2010.
Mardi 19 mai 2009
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