Près de 9 Français sur 10, soit 89% des répondants à un sondage BVA, affirment qu’ils ont eu des douleurs dorsales pendant le confinement. Les cadres et les moins de 35 ans sont particulièrement touchés.
Sommaire
- Que faire en cas de mal de dos ?
Sommeil perturbé,
prise de poids, troubles de la digestion… Les maux liés au confinement sont nombreux. Le changement de rythme soudain, le manque d’activités physique ou encore
le stress peuvent entre autres expliquer ces désagréments. Le dos des Français a également été impacté. Selon un sondage BVA commandé par l’entreprise Perko, près de 9 Français sur 10 (89%) affirment avoir souffert de douleurs dorsales pendant le confinement. L’enquête réalisée entre le 27 mai et le 1er juin auprès d’un échantillon de 1003 sondés âgés de 18 ans et plus, relève également qu’un tiers (32%) des répondants ont été “souvent” gênés par des maux de dos, dont 12% “très souvent”. Parmi les plus touchés :
- Les cadres (94% souffraient de mal de dos dont 27% “souvent”) ;
- Les jeunes (89% des moins de 35 ans dont 40% “souvent”).
Cela pourrait être expliqué par le fait que ces deux populations emploient régulièrement un ordinateur : il est courant d’adopter de
mauvaises postures devant un écran, ce qui impacte le dos. Le confinement a également accentué les douleurs dorsales déjà présentes chez certains interrogés : en général, un quart a eu la sensation que cette période avait fait évoluer leurs maux. 13% ont, depuis le confinement, plus de douleurs contre 11% qui ont moins de désagréments (et 76% n’ont pas noté de différences). Parmi les personnes qui souffraient “très souvent du dos avant le confinement”, 24% ont encore plus de douleurs.Que faire en cas de mal de dos ?Si les douleurs sont chroniques, il est conseillé de prendre rendez-vous avec son médecin généraliste et de continuer à faire de l’activité physique. Le professionnel de santé administre en général des analgésiques ou des anti-inflammatoires, préconise le maintien de l’activité physique et conseille le patient sur
les bonnes postures à adopter. En cas de lombalgie subaiguë qui s’étend de 4 à 6 semaines, et jusqu’à 12 semaines, le médecin traitant prescrit des séances chez
un kinésithérapeute. Si les douleurs persistent au-delà de 3 mois, le patient peut être dirigé vers un centre d’experts pluridisciplinaire.