La Gambie est un petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le Sénégal, à l’exception d’une étroite façade côtière prisée par les touristes. Serpentant sur quelque 300 km le long du fleuve lui aussi appelé Gambie, c’est un passage quasi obligé pour qui veut se rendre du nord du Sénégal à sa région sud, la Casamance. A moins d’effectuer un fastidieux détour de plusieurs centaines de kilomètres.”Tracasseries” et retardsLa route de 25 km de long, baptisée Transgambienne, traverse l’ancienne colonie britannique du nord au sud, à une centaine de km à l’est de la capitale Banjul. Jusqu’ici, elle était interrompue à mi-chemin par le fleuve, ce qui obligeait les véhicules à emprunter un bac ou un ferry, source de “tracasseries” et de nombreux retards. Excédés, la population et les transporteurs sénégalais réclamaient la construction d’un pont depuis au moins les années 1960.“La traversée du fleuve Gambie par le ferry ou bac (de Farafenni) est une épreuve à la limite du supportable. Il est fréquent d’y passer de très longues heures, voire plusieurs jours dans des conditions exécrables, et ce, des deux côtés de la rive”, raconte le site dakaractu.com. Lequel n’hésite pas à parler de “pont de la délivrance”.A écouter Dakar, le projet était jusqu’il y a peu bloqué par Banjul. “Pendant plus d’une décennie, sous le magistère du président Yahya Jammeh, le gouvernement gambien a souvent fait valoir ses droits de propriété sur le fleuve Gambie pour imposer des taxes jugées surélevées par les transporteurs sénégalais”, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, officielle). “Ces derniers ont boycotté le territoire de la Gambie pendant plusieurs mois, en 2016, à cause du décuplement, par les autorités de ce pays, de la taxe à payer pour traverser le cours d’eau. Après son élection à la magistrature suprême, en 2016, le président gambien Adama Barrow avait pris l’engagement de soutenir la construction du pont prévu sur le fleuve Gambie, pour faciliter le déplacement des populations entre les régions du nord (de la Gambie) et celles du sud du Sénégal.” Le climat entre Banjul et Dakar s’est réchauffé depuis l’arrivée à la tête de la Gambie d’Adama Barrow début 2017. Le Sénégal a été à la pointe des pressions diplomatiques et surtout militaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Pressions qui avaient contraint son prédécesseur, Yahya Jammeh, à céder le pouvoir après avoir dirigé le pays d’une main de fer pendant 22 ans. Click Here: Cardiff Blues Store
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