Rihanna ne veut pas être un modèle de vertu

Sexe, drogue et violences conjugales, la vie tourmentée de Rihanna donne des frayeurs. Agée de 25 ans, la chanteuse de Umbrella a beaucoup changé depuis ses débuts. Cette semaine, après la publication de nouveaux clichés la montrant joint à la main, la Barbadienne tape du poing et remet les pendules à l’heure sur Instagram: elle ne prétend pas être un bon exemple pour les jeunes filles et souhaite que les critiques la laissent en paix. C’est dit.

« Je ne fais pourtant de tort à personne » semble croire la chanteuse Rihanna. Du haut de ses 25 ans et de ses millions de disques vendus, la Barbadienne est aujourd’hui l’une des personnalités les plus influentes de la planète (selon un classement publié par le magazine américain Time). Ainsi, après ses nouvelles frasques sur la Toile – elle a de nouveau publié des photos d’elle en train de fumer du cannabis, à Amsterdam – la jeune femme a fait réagir quelques commentateurs. C’est le cas notamment de Liz Jones, du Daily Mail qui l’a décrit comme une « princesse vénéneuse de la pop, qui glorifie les drogues et les armes à feu (…) et qui est un modèle toxique pour son armée de jeunes fans ».

Face à cette lettre ouverte, la réponse de l’intéressée n’a pas tardé. Sur Instagram, la pop star a publié un cliché (pas très avantageux) de la journaliste anglaise et lui a adressé un doux message de réponse, sous les yeux de presque 8 millions de followers. Riri explique: « Personne ne prétend être parfait ici! Je ne prétends pas être comme toi, je ne fais que vivre ma vie et je ne comprends pas pourquoi tout le monde est si surpris!! ». Un recadrage qui devait être nécessaire (et thérapeutique) pour la chanteuse en tournée, qui subit de plein fouet les commentaires des observateurs depuis plusieurs mois de folie.

« Le rôle de modèle n’a jamais été un poste ou un titre pour lequel j’ai bataillé, alors relax! » insiste l’ex de Chris Brown. Et d’ajouter « J’ai mon propre bordel dont je dois me charger, je ne dit pas que c’est parfait, mais pour l’instant c’est de moi qu’il s’agit!! ». Fatiguée d’entendre les même sons de cloche partout où elle décide de se rouler des joints, cette militante pro-légalisation estime que les gens qui la critiquent en ont après son succès et jalousent son gros compte en banque. Elle souhaite que ses détracteurs cessent d’analyser l’effet que sa carrière a sur la jeunesse.

Sur les réseaux sociaux, l’interprète de Rude boy a donc réglé ses comptes avec cette pauvre Liz Jones. « Si tu veux vraiment aider les petites filles plus que le font leur propres parents, vas-y » lance-t-elle, avant d’ajouter un conseil empoisonné: « ne sois pas amateur avec tes articles, tu as l’air aigri! ». Et d’ajouter : « ce n’est pas intelligent et cette merde n’est pas du journalisme! C’est un triste dérapage de ménopausée!!! ». Pas contente qu’on menace son gagne-pain, Rihanna n’est pas prête d’en finir avec le scandale. Avis aux journalistes zélé(e)s.