Une étude réalisée dans quatre pays nordiques auprès de 70 000 femmes âgées de 18 à 45 ans révèle qu’une femme sur dix a déjà présenté au moins une fois un épisode de verrues génitales. Une fréquence étonnante qui serait en augmentation chez les jeunes femmes.

“Les verrues génitales sont très fréquentes chez les femmes et surviennent à un jeune âge, dans les pays nordiques, il n’y a aucune raison de penser que ce soit différent dans le reste de l’Europe“ a expliqué le professeur Susanne Krüger-Kjaer de l’Institut danois d’épidémiologie du cancer à Copenhague. “Ces résultats vont permettre aux autorités de mieux évaluer l’impact médical que représente les verrues génitales“.
Peu de pays ont mis en place une surveillance des verrues génitales. Au Royaume-Uni, où cette surveillance existe, des rapports récents montrent que le nombre de diagnostics de verrues génitales a plus que quintuplé entre 1972 et 2006, pour atteindre près de 60 000 cas en 2006, uniquement chez les femmes.
Même si elles restent bénignes, les verrues génitales peuvent générer un certain stress psycho-affectif. Leur traitement, efficace à court terme, est souvent difficile et douloureux, avec des taux de récidives élevés car l’infection persiste, seule la lésion visible étant éliminée.
Le nouveau vaccin contre le papillomavirus des laboratoires Sanofi-Pasteur offre une protection contre le cancer du col de l’utérus mais également contre ces verrues. Le Danemark, la France et la Belgique ont reconnu, dans leurs recommandations de vaccination contre le cancer du col de l’utérus, ce bénéfice supplémentaire.Source : Communiqué de Sanofi-Pasteur du 11 décembre 2007Click Here: geelong cats guernsey 2019