Vianney émouvant : ses rares confidences sur ses parents

Vianney, qui n’a pas pour habitude de trop exposer sa vie privée, se confie dans Psychologies Magazine et raconte qui étaient ses parents.

Vianney n’est pas du genre à étaler sa vie privée. Mais quand il le fait, c’est à cœur ouvert et avec une sensibilité exacerbée. Il parle rarement de ses parents. En 2018, il leur avait rendu hommage sur la scène de Bercy et avait fondu en larmes. Dans les colonnes de Psychologies Magazine, il a accepté d’en dire un peu plus sur eux, sur son enfance avec ses trois frères, sur l’éducation qu’il a reçue. Le chanteur de 30 ans décrit son père et sa mère comme des gens « cramés ». Sympa… « Mais c’est un compliment ! » Ah ? « J’ai beaucoup d’admiration pour eux : ils sont pluriels, ils ont touché à tout, fait tous les boulots du monde. » Et ils ont élevé quatre fils en leur inculquant cette valeur du travail.

Click Here: CONVERSE CLASSIC CHUCK SHOES

Vianney est tombé dans la musique grâce à ses parents. Son père, surtout, lui a donné cet amour des grands chanteurs et des beaux textes. Il a grandi dans une famille où tout était possible « pour peu qu’on soit singuliers ». D’ailleurs, ils poussaient souvent la singularité à l’extrême. « Interdiction au collège de suivre les modes, de faire comme les autres, et de porter des fringues de marque ! Résultat, sur les quatre frères, aucun ne ressemble à l’autre. (…) C’est de là que je tiens le coup pour la liberté. »

Vianney doit sa fragilité émotionnelle à ses parents

Vianney s’est aussi confié sur les valeurs humaines que ses parents lui ont inculquées. Comme l’empathie. « Mes parents mettaient un point d’honneur à ce qu’on ait de l’empathie pour ceux qui ne vont pas bien. » Quitte à furieusement combattre le système et s’ériger contre les élites. « Ce qu’ils avaient, ils l’avaient construit difficilement. Ils avaient donc conscience de la fragilité de la vie. Ils avaient cette humilité-là. » L’humilité, une autre valeur, qui a mené l’artiste à ne pas avoir honte de ses émotions, comme on a pu le voir sur le plateau de The Voice. « Mon père était un bulldozer mais je l’ai vu pleurer. Il m’a appris à ne jamais en avoir honte. Il nous a donné le droit d’être fragile. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE